Depuis le début de juin, le programme de consultation prénatale est enfin commencé. Le personnel s’affaire à préparer les locaux, acheter le matériel nécessaire et surtout à recevoir la clientèle.
Les mamans vont-elles venir? demande la volontaire à la coordonnatrice dans une conversation sur Skype.
Comme le centre est ouvert aux personnes vivants avec le VIH, le personnel se demande si toutes les femmes sans distinction vont oser venir à la consultation. Fébrile, la coordonnatrice emboite le pas vers le marché, là où les femmes se trouvent et se lance dans l`annonce de la nouvelle CPN au centre. Quant à la nutritionniste, le dimanche matin, durant la cérémonie religieuse de son église, elle annonce officiellement le début des nouvelles activités à L’APECOS. Et «radio cocotier» a fait son travail…
Le lundi matin, c’est la foule à la porte du centre bien avant l’heure d’ouverture. La journée est longue avec toutes ces femmes enceintes qui veulent être dans le programme. La coordonnatrice et l’intervenant social s’occupent d’informer les femmes sur le nouveau programme et les conditions pour y être admis. Ensuite, c’est au tour de l’infirmier d’enregistrer les femmes qui sont enceintes.
Et ainsi, sans tambour ni trompette, commence le programme de consultation prénatale (CPN) tant attendu avec le partenaire L’AMIE.
La volontaire passe chaque jour plus d’une heure sur Skype pour recueillir les informations, planifier les activités, suivre les dépenses et le budget et surtout pour conseiller le personnel local afin de mettre sur pied un programme qui sécurisera la grossesse pour avoir un enfant sain.
Ce projet est financé par le gouvernement du Canada par l’entremise d’Affaires mondiales Canada.
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