Une réunion mensuelle de l’équipe du projet au Burundi

FOR GESTION DECHETS 5

La banderole expliquant le nouveau programme de consultation prénatale est clouée sur le mur en avant du centre de l’APECOS. Elle rappelle à la population du voisinage que les activités vont maintenant bon train. Avec toutes les femmes enceintes qui y circulent depuis un mois, la vie est revenue dans le quartier.

banderole

Il est 8 heures du matin, le personnel arrive d`un pas tranquille au centre. Chacun appose sa signature dans le cahier ouvert sur une table dans le corridor extérieur. La poignée de main traditionnelle ne manque pas. Aujourd’hui, c’est la réunion d’évaluation des activités du mois. Ils se dirigent au deuxième étage dans la grande salle de réunion, près du bureau du médecin. La brise des collines environnantes soulève les rideaux aux fenêtres, l’avocatier du voisin laisse tomber des avocats murs sur le toit du laboratoire et la rumeur de la rue sert de bruit de fond. Dans ce pays, il y a toujours du bruit!

« L’ambiance de travail doit être communicative, collégiale, complémentaire et disponible », est le mot de bienvenue de l’évaluateur avant d’aller droit au but de la réunion.

« Parlons de chacun des volets du projet; à vous la parole madame la coordonnatrice »

Chaque jour, celle-ci s’entretient avec la volontaire, du suivi des dépenses et de la programmation des activités qui s’installent progressivement selon le calendrier établi.

La médecin note que dans son service, il n’y a pas eu de moment libre ce mois-ci. 89 femmes se sont présentées à la consultation prénatale et il y a eu 4 accouchements, dont deux par césariennes. Toutes les femmes ont été visitées en postpartum.

« Les débuts du projet sont spectaculaires et au-delà de mes espérances», note-t-elle en terminant.

mères et enfants

Quant à la nutritionniste, elle a commencé les enseignements aux mères sur l`importance de la bouillie enrichie et équilibrée pour le développement des enfants. Les biscuits hyperprotéinés (ATPE) ont été achetés et sont distribués à une femme abandonnée, malnutrie de 37 kg, avec une cinquième grossesse et un enfant de deux ans qui ne marche pas et ne parle pas encore.

« Je répète les signes cliniques du kwashiorkor et du marasme aux mères afin qu’elles comprennent l’importance du suivi de son enfant. J’accueille et j’écoute les mères, j’étudie la courbe de croissance… ».

L’intervenant social a formé les ambassadeurs (12) et a distribué le matériel nécessaire à la sensibilisation. Les premières sensibilisations se tiendront dans les ménages, dans les églises, dans les marchés de quartiers et autour des femmes qui vendent des fruits sur le bord de la route.

formation ambassadeur

« La pauvreté est criante et elle saute aux yeux. Les femmes enceintes recherchent un appui avec nourriture et soins de qualité pour les enfants », rappelle l’intervenant social.

Ce projet est financé par le gouvernement du Canada par l’entremise d’Affaires mondiales Canada.

 


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