Au Burundi, comme ailleurs, il existe des familles qui vivent dans des situations très précaires à cause de certaines maladies chroniques, des guerres incessantes et d’autres qui vivent dans l’extrême pauvreté fragilisant leur santé et leur foyer.
Alors, je tiens à remercier vivement les initiateurs et les bailleurs du projet SMNE (Santé Mère Nouveau-né et Enfant) qui ont pu insérer dans ce projet un programme de développement d’AGR (activité génératrice du revenu), dont l’objectif est d’aider les bénéficiaires pour une sortie sécuritaire afin de se prendre en charge. C’est au mois de janvier 2017 que le 1er groupe de 51 mères allaitantes a reçu une somme très significative pour une femme en extrême pauvreté.
Au jour de la réception, il fallait être là pour admirer l’émotion des femmes. Elles ont été très émues, contentes, de cette somme d`argent non remboursable. Beaucoup de Burundais souffrent de la misère, c’est vraiment dramatique! Les unes pleuraient, les autres dansaient et riaient aux grands éclats! C’était la résurrection!
Après un trimestre des activités génératrices, nous avons fait une descente de terrain pour nous rendre compte de la réalité de l’utilisation de ces fonds. L’évaluation est très positive. La pauvreté a été très réduite de façon remarquable. Les bébés évoluent bien, ne manquent pas de la bouillie, du lait, des fruits des médicaments en cas de maladie, de vêtements, du savon. L’appui alimentaire est donc suffisant.
Les femmes sont très fières d’être productives dans leurs foyers en disant: “nous aussi nous sommes capables”.
Par NICAYENZI Marie Goreth
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