Tout d’abord, retour en arrière à environ une semaine du départ.
Nous recevons chacun un message de la part d’un membre du groupe. Celui-ci nous annonce qu’il ne pourra pas participer au stage pour cause de problème de santé, alors, nous ne serons que sept à prendre l’avion (Matilde étant déjà à Sucre).
Coup particulièrement dur pour le groupe en considérant les changements qu’il y a déjà eu dans notre équipe et que nous avons été dans l’impossibilité de prendre un temps tous ensemble pour en discuter. Par contre, le temps file et nous devons nous préparer à entamer notre stage au Wiñay.
Saut dans le temps et dans l’avion, nous sommes maintenant en Bolivie.
Fait divers et non d’hiver, nous étions préparés à affronter un climat plutôt frais. Normalement, les matins à Sucre peuvent être d’une température avoisinant 4°C. Par contre, ce que nous n’avions pas calculé, c’est qu’il ferait chaud à notre arrivée en Bolivie. Notre ville d’arrivée, Santa Cruz, n’est pas autant en altitude et donc, le climat y est plus stable entre le jour et la nuit. Tous à 26°C (sans compter le facteur humidex) en plein centre-ville sans short à l’exception de Maude : ça faisait des envieux dans le groupe.
Ceci étant dit, on reçoit une alerte qui nous indique que notre avion partirait plus tôt. On change de vitesse, on s’empresse de se diriger vers l’aéroport pour finalement constater que notre vol en avance semble particulièrement en retard sur son avance.
Cependant, il est maintenant devant nous et nous nous envolons encore, sauf que cette fois, c’est réellement vers nos familles !
Retrouvailles avec notre accompagnatrice et première rencontre avec la directrice du Wiñay : Hilda. Tout se passe vite, on bouge en direction du centre-ville de Sucre.
Nos deux jours d’adaptation vont très vite, presque trop vite. Notre guide, et accompagnatrice, connaît particulièrement bien le centre et nous amène à profiter à fond du moment.
Déjà, encore une fois sur la route, on arrive au centre du Wiñay pour enfin rejoindre nos familles, mais petit fait cocasse, Samy attend toujours la sienne. Il faut comprendre que nous sommes arrivés légèrement en retard et donc, que sa famille était déjà de retour à la maison. L’accueil et l’adaptation au sein des familles se déroulent toujours bien et nos liens se tissent toujours plus solidement.
Sinon, notre première semaine s’est bien déroulée : nous avons pris contact avec les éducateurs du Wiñay, ce sont des personnes qui nous impressionnent par leur grande implication au sein de l’organisme. Nous avons aussi visité le quartier et avons eu droit à une chaleureuse soirée d’accueil avec la grande équipe du Wiñay.
Toujours sous le thème de l’intégration dans le milieu, nous avons pu faire connaissance avec les jeunes du Wiñay, autant les touts petits que les adolescents. Pour ce faire, nous avons, entre autres, participé à l’aide aux devoirs et partagé des moments de jeux avec ceux-ci, tout ça au sein des quatre centres de l’organisme.
Le projet est officiellement commencé depuis lundi et en concertation avec les intervenants de l’organisme, nous avons mis en place des équipes de travail divisées en trois thèmes spécifiques, soit la culture, l’éducation et l’environnement.
Depuis lundi, nos journées sont particulièrement intenses : nous travaillons de 9h30 à 12h00 sur l’élaboration d’ateliers de conversations (ceux-ci se tiendront à raison de trois à quatre fois par semaine sur quatre semaines) et de 15h00 à 22h00 pour soutenir les activités régulières des quatre centres. Cet horaire est définitivement bien chargé, mais il est nécessaire pour bien entamer le tout et nous pouvons affirmer qu’il nous pousse à nous investir à fond dans ce projet qui se concrétise davantage chaque jour.
Maude L, Maude M, Simon, Susana, Samy-Jane, Clara, Souadou et Anais 🙂
Groupe QSF 2016-2017 – Winay
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