Visite post-partum à domicile

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Compte tenu du manque d’électricité, de communications, de l’éloignement et des problèmes aux quotidiens des bénéficiaires, coordonner les activités du programme de santé mère-enfant est une tâche qui n’est pas de tout repos. “Ça demande une noblesse”, nous confie Denise. Le personnel essaie de rendre la vie facile à ces femmes tant au niveau de leur état de santé que dans leur vie familiale.

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Gérer les activités courantes de suivi en consultation post-partum suppose “de délaisser mes activités courantes de bureau et me rendre dans les familles afin d’évaluer la qualité du service donné. Je m’assure d’évaluer la qualité des visites post-partum à la mère et à l’enfant, qui se font dans les familles ou à l’hôpital dans les 24 heures après l’accouchement. L’infirmier ou l’intervenant social donne de l’estime à la maman en particulier et à la famille en général. Je dois rendre les relations fraternelles et surtout m’assurer que les soins donnés soient en étroit lien afin de soutenir moralement les familles dans leur modestie.”

Dans le cadre de l’évaluation, Denise se rend avec l’infirmier dans une famille. Elle s’empêtre dans un sentier, sous le soleil accablant, dans le chemin de MUSAGA rural communément appelé Gikoto au domicile de la maman. Le chauffeur  du TUK TUK menace de rebrousser chemin sans arriver à la destination. Denise négocie et paie plus que convenue pour qu’il puisse continuer.

“On avance, et on croit être  arrivé.  Malheureusement à la sortie de l’hôpital la maman a trouvé que son mari avait déménagé sans l’aviser. Un ancien voisin accepte de bon cœur de nous conduire à la nouvelle maison. On y arrive après 2km de marche”.

La maman est heureuse d’accueillir une personne importante dans sa vie. Le ciel vient d’être ouvert pour moi. Je suis chanceuse, car j’ai eu un beau bébé  grâce à un suivi sécuritaire que vous m’avez offert et voilà que ma maison si modeste soit elle vient de recevoir des visiteurs comme vous”. La maman bénéficie du  kit d’accompagnement: haricot, sucre, bouillie et lait.  Le tout se termine en remerciement et poignées de main répétées tout en bénissant les efforts des Canadiens qui ont financé ce projet.

Écrit par Denise Bantégeyeko, coordinatrice projet Burundi

Pour lire les chroniques précédentes : https://aideinternationalealenfance.wordpress.com/category/chroniques/

Pour en apprendre plus ou soutenir ce projet : http://www.amie.ca

Ce projet est financé par le gouvernement du Canada par l’entremise d’Affaires mondiales Canada.

 


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