En date du 30 avril au 4 mai 2018 a eu lieu à Kigali au Rwanda dans les enceintes du Centre Christus Remera une deuxième formation de la SOGC adressée à de futur.e.s instructeur.trice.s visait à améliorer la santé des mères et enfants, de promouvoir les droits de la santé sexuelle et génésique.
La formation a été dispensée par les gynécologues obstétriciens de la SOGC (Société des obstétriciens et des gynécologues du Canada) et une gestionnaire du PGI (Programme Gesta international) à une équipe de 8 participant.e.s (6 docteurs, 1 infirmier et 1 sage-femme) du Burundi choisi.e.s dans les hôpitaux publics et privés qui avaient participé à la première formation qui a eu lieu à Kigoma en septembre 2017. Cette formation a été réalisée avec le financement de L’AMIE et d’Affaires mondiales Canada via le projet SMNE exécuté par L’APECOS Burundi. L’objectif ultime du projet étant de contribuer à l’amélioration des soins de santé maternels et infantiles pour les populations vulnérables de Bujumbura.
Déroulement de la formation :
La formation était constituée de 2 parties : les plénières et les ateliers pratiques.
Les 2 premiers jours (30 avril au 1er mai 2018) ont été animés par :
– Un pré test (servant à évaluer le niveau de base détenu par le/la participant.e avant de commencer la formation) ;
– Un rappel sur certains points : Droits de la santé sexuelle et génésique des femmes, hypertension sur grossesse, hémorragie du post-partum, gestion du travail, accouchement par siège, accouchement d’une dystocie de l’épaule et infection du post-partum. Ce rappel était fort intéressant pour les futurs instructeurs qui pourront aussi superviser les activités dans les milieux de soins de santé. Ce fut aussi un cadre de renforcement des capacités des participant.e.s.
Les 2 derniers jours (2 mai au 4 mai 2018) ont été constitués par la formation proprement dite des instructeur.trice.s. Chaque participant.e a fait une plénière en présence des autres participant.e.s, des formatrices et de la coordinatrice de projet.
Chaque participant.e a passé à l’ECOS (examen clinique objectif structuré) qui se compose d’une série de stations au moment desquelles il est présenté à des cas cliniques. Ils ont aussi fait des travaux de groupe.
De plus, chaque participant.e a pu diriger un atelier sur un sujet qui leur a été attribué. Chaque participant.e devait être en mesure d’enseigner, de diriger une activité quelconque, d’interroger en tant qu’enseignant.e ou instructeur.trice, de répondre aux questions qui lui ont été posées et surtout savoir gérer le temps.
Afin d’évaluer les connaissances acquises, un prétest a été réalisé au début de la formation et un post-test à la fin. Les résultats du prétest étaient de 50% et du post-test étaient de 70%. Pour devenir instructeur.trice, la note de 70% est nécessaire. 5 parcipant.e.s sur 8 ont obtenu la note pour devenir instructeur.trice.
À la clôture, chaque participant a reçu un certificat de participation.
La grande majorité des participant.e.s était satisfaite de la formation, voici quelques témoignages :
– « Nous avons renforcé notre capacité intellectuelle » ;
– « Nous avons été inspiré.e.s aux changements de comportements dans nos pratiques de tous les jours. Par exemple, le fait de laisser la liberté des femmes pour prendre des positions de leur préférence au moment de l’accouchement, ce qui n’était pas le cas. » ;
– « Nous avons été interpellé.e.s à influencer les autres aux changements par des réunions de restitution dans leurs milieux de travail. D’habitude, nous nous attendions à cela de nos chefs. » ;
– « Nous avons été satisfait.e.s par la façon de dispenser le cours, car les mannequins ne sont pas disponibles dans nos cours. » .
Préparé par Dr Viola NDIKUMANA, Médecin du projet SMNE et Denise BANTEGEYEKO, Coordinatrice de projet
Pour lire les chroniques précédentes :
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Ce projet est financé par le gouvernement du Canada par l’entremise d’Affaires mondiales Canada.