L’AMIE oeuvre majoritairement en collaboration avec ses partenaires des pays du Sud. Le ministère des Relations internationales et de la Francophonie (MRIF) offre également l’occasion de mettre en place un projet local dans le cadre du programme d’éducation à la citoyenneté mondiale. Cette année, nous avons commencé le projet Les jardins solidaires pour la sécurité alimentaire avec la Maison Marie-Frédéric, maison d’hébergement pour les jeunes de 18 à 30 ans en intégration/réinsertion sociale. Au fil des mois, vous pourrez lire les témoignages des bénéficiaires participant activement au projet. Bonne lecture!
Québec, le 23 février 2018
Notre rencontre avec L’AMIE commença par un plan de match du plan de match. Marie-Ève nous reparla de la Fête des Semences de l’Université Laval qui s’en vient rapidement. Ensuite, nous avons continué notre projet de la semaine d’avant en plaçant un petit mot intitulé « Les jardins solidaires pour la sécurité alimentaire » dans les pochettes de papier que nous avions préparées avec des graines d’amarante.
Voici des commentaires de résidents de la MMF par rapport au projet de jardin à son commencement :
Cynthia : « Ça ou d’autre chose… Je suis indifférente. Ça ne me dérange pas en tout cas. »
Toujours authentique, cette fille-là. C’est bien de côtoyer quelqu’un qui s’assume 😊. J’ai hâte de voir si son point de vue changera au fur et à mesure que le projet avance…
D’autres ont plus d’enthousiasme à l’idée de créer un jardin ici.
René-Alexandre : « C’est le fun. Ça va donner de la beauté à la maison. À part ça, ça va être intéressant de voir les nouveaux s’impliquer. »
De mon côté, j’espère que nous planterons des myosotis à quelque part près de la maison. Mon père travaille dans la botanique. Quand j’étais petite, il m’amenait dans le bois et les champs et me montrait à identifier les plantes. C’est dans mes plus beaux souvenirs d’enfance. J’ai peut-être oublié le nom de bien des fleurs, mais je me souviendrai toujours des myosotis, ces fleurs si communes que nous pouvons trouver sur les bords de trottoirs de la ville de Québec – de bien d’autres endroits également.
Nous fîmes par la suite un « smorgasbord » d’idées de pousses pour notre futur jardin. La possibilité de faire pousser quelque chose dans un aquarium avec des poissons fut présentée et celle de planter un cerisier (ou un autre arbre fruitier) fut apportée par la belle Marie-Pier. Nous parlâmes aussi de faire un jardin d’eau. Marie-Ève expliqua ce qu’était la « méthode des patates magiques ».
René-Alexandre fit la découverte d’un type de citrouille pouvant atteindre 500 livres qui nécessite un minimum de 120 jours de croissance. Je crois que Michael, un des intervenants de la Maison Marie-Frédéric, aimerait participer à un concours avec le spécimen que nous ferions pousser 😉.
Chanelle Rochette-A.