La naissance d’un enfant constitue un événement heureux dans la famille.
Mais dans certains cas, cette naissance constitue un fardeau pour les membres de la famille. L’enfant a le droit d’être aimé, protégé, éduqué, scolarisé, soigné, etc. Les parents doivent être les pourvoyeurs de leurs enfants, ils devraient se soucier de leur vie. Il y a des situations où les droits des enfants sont bafoués par leurs propres parents alors que ce sont eux qui devaient les protéger. Dans cette chronique, nous allons vous raconter la vie de la petite Vanessa qui est devenue responsable de ses petits frères.
Vanessa est une fille de 10 ans qui n’a jamais bénéficié du droit à l’éducation, car sa maman a mis au monde des jumeaux à deux reprises et dans l’intervalle de 11 mois. Sa maman étant pauvre et incapable de garder ses enfants elle-même, elle sacrifie Vanessa pour l’aider à garder les petits, à faire la lessive, puiser de l’eau, etc. pendant qu’elle est à la recherche de quoi nourrir ses enfants. Devant cette situation, le papa de Vanessa fait le vagabond et son irresponsabilité croît du jour au lendemain.
Vanessa souffre de ne pas avoir été inscrite à l’école au moment où ses égaux vont à l’école. Elle souffre de rester à la maison tout en s’occupant de ses petits frères. Un jour, elle s’est réveillée très tôt le matin pendant que les autres dormaient et est allée s’installer au bas de l’école en classe. À l’arrivée de la maîtresse, on l’a chassée sans pitié de la classe en lui disant qu’elle n’était pas inscrite. Elle est partie en pleurant jusqu’à la maison. Le surlendemain, elle a fait l’école buissonnière avec le cahier de son petit frère qu’elle finira par déchirer pour extérioriser sa tristesse.
Quand sa mère se présente au centre pour les rendez-vous, Vanessa doit l’accompagner avec un enfant au dos. Quand Vanessa passe sa journée au centre, elle extériorise des comportements de joie, car elle y trouve son épanouissement. Elle passe dans tous les bureaux pour dire bonjour et parle beaucoup de la vie des autres enfants qui vont à l’école. Elle rêve un jour d’être à l’école comme les autres. Le psychologue lui a promis que sa maman réalisera ses rêves en septembre prochain pour la réconforter puisque c’est une obligation qu’on a donnée aux mamans.
Malheureusement sa maman est pauvre et son papa, irresponsable.
Nous espérons qu’un jour les rêves de Vanessa deviendront une réalité.
Chronique préparée par NICAYENZI M. Goreth, intervenante sociale du projet
Sous l’appui de : BANTEGEYEKO Denise, coordonnatrice du projet
Pour lire les chroniques précédentes :
https://aideinternationalealenfance.wordpress.com/category/chroniques/
Pour en apprendre plus ou soutenir ce projet qui est présentement en campagne de financement : www.amie.ca
Ce projet est financé par le gouvernement du Canada par l’entremise d’Affaires mondiales Canada.