En dépit des mesures restrictives liées à la COVID, notre partenaire au Nicaragua, ACJ-YMCA, a réussi mettre en oeuvre plusieurs activités qui répondent aux besoins de certaines familles vulnérables des quartiers de Acahualinca (Managua) et Sutiaba (León).
Grâce aux fonds octroyés par le Ministère des relations internationales et de la francophonie (MRIF), l’organisme a entre autres chercher à soutenir des familles dans la prévention de la propagation du virus et la sensibilisation des violences basées sur le genre (surtout en temps de confinement). De plus, certains ménages qui ont subi une baisse de revenu ont reçu un soutien financier pour l’achat de denrées alimentaires. Finalement, certaines femmes de ces communautés ont reçu un soutien financier pour le développement d’activités génératrices de revenu tels que des petits commerces, des services de restauration et autres.


Activité génératrice de revenus: Marisela vente de plantes décoratives Activité génératrice de revenus : Yubelka vente de vêtements neufs et usagés.
Voici en quelques chiffres les résultats atteints par ACJ-YMCA:
- 80 personnes en situation de vulnérabilité ont bénéficié des ateliers de sensibilisation à la propagation du virus et les violences basées sur le genre ;
- au total, ce sont 16 ateliers qui ont été dispensés en ligne ;
- 80 kits de bioprotection contenant des masques, du savon, du gel hydroalcoolique, de l’eau de javel et plus ont été distribués ;
- 80 femmes ont reçu des cartes pré-payées pour l’achat de denrées alimentaires ;
- 13 femmes monoparentales du quartier de Acahualinca ont reçu du financement pour leurs activités génératrices de revenu.
Il va s’en dire que la crise actuelle risque d’avoir de nombreux impacts à court, moyen et long terme. L’AMIE plus que jamais reste solidaire envers ses partenaires et fera son possible pour mettre en œuvre des projets d’appui qui répondent efficacement aux besoins réels.


Préparation des kits de bioprotection dans le Centro Juvenil du quartier de Acahualinca, Managua.
Ces actions ont été possible grâce au financement du Ministère des Relations internationales et de la francophonie.