Par Maria Noel Couste (Stagiaire PSIJ, été 2022)
C’est le début de la fin d’une expérience qui m’a beaucoup marquée. Travailler en partenariat avec des gens vivant à des milliers de kilomètres de chez moi, et ce, à travers un écran, fut un beau défi pour moi! Mon mandat était celui d’enseigner l’anglais au personnel du YMCA au Nicaragua. J’avais quelques doutes au début, je l’avoue. Je me demandais comment j’allais pouvoir créer un lien de confiance avec ces gens qui seraient de l’autre côté de mon écran. J’ai vite réalisé que ce ne serait pas un problème.
Tout au long de mon stage, le superviseur au Nicaragua, Marvin, et les participant.e.s du cours m’ont toujours fait sentir à l’aise. Je les remercie énormément. Les cours d’anglais en général se sont très bien passés, même mieux que ce à quoi je m’attendais. J’ai été étonnée de pouvoir avoir un impact positif, sans avoir à monter dans un avion et être sur place. Bien sûr, j’aurais aussi adoré vivre cette expérience sur le terrain, mais d’un point de vue écologique, c’est une solution assez innovante.
J’ai vu de gros progrès en anglais chez tous.tes les participant.e.s du groupe et cela me montre que oui, un cours en ligne peut fonctionner et peut même très bien fonctionner. Par contre, il faut le mentionner, tout n’a pas toujours été parfait. En effet, à certains moments, le contexte en ligne a rendu les choses un peu plus compliquées. En raison d’une mauvaise connexion Internet ou par commodité, les caméras des participant.e.s étaient rarement allumées. Je tiens à dire que je comprends tout à fait, puisque lors de mes propres cours en ligne au cégep et à l’université, j’étais la première à garder ma caméra fermée tout le long. Le stage m’a fait prendre conscience de l’importance de voir des visages lorsque l’on communique. Au début ça a été beaucoup d’adaptation, car je me sentais un peu seule à parler devant des écrans tout noirs. Parfois je me demandais s’ils étaient toujours là. Dès que j’entendais leurs voix, j’avais le sourire aux lèvres, car cela me rassurait de savoir qu’ils et elles étaient bien présent.es et qu’ils/elles me suivaient. Petit à petit, je m’y suis habituée et les gens ont commencé à se sentir plus à l’aise de participer plus régulièrement. Même si je n’avais pas de contact visuel avec les participant.e.s, les entendre parler rendait la situation beaucoup plus agréable.
J’ai donc appris à connaître une superbe équipe. J’ai adoré la complicité des membres de cette équipe. Ils partageaient les uns avec les autres, leur bonne humeur et leur enthousiasme pour apprendre l’anglais.
En bref, j’ai vécu non seulement une expérience de travail, mais aussi une expérience de vie très enrichissante. Si jamais vous avez l’opportunité de participer à un stage en coopération internationale, que ça soit en ligne ou sur place, je vous le recommande fortement. C’est une expérience qui nous en apprend sur les cultures qui nous entourent ainsi que sur nous-même.
Grâce à ce stage j’ai fait la rencontre d’autres stagiaires toutes et tous autant passionné.e.s que passionnant.e.s, des supérieur.e.s qui ont bien su me guider et me faire sentir incluse et de pleins d’autres magnifiques personnes. C’est une belle manière de grandir comme personne tout en ayant l’opportunité de contribuer à l’avancement de projets à l’international.
Le programme des stages internationaux pour les jeunes (PSIJ) est financé par Le développement international du Canada – Affaires mondiales Canada.
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