Depuis leur formation en gestion coopérative et entrepreneuriat qui a eu lieu au printemps dernier, les femmes se sont regroupées en coopérative, d’environ 25 femmes par coopérative, et ont commencé à mettre en place leur activité génératrice de revenus avec l’appui des animatrices communautaires et de l’agronome. Les femmes ont formé leur comité responsable de la bonne gestion de leur coopérative, établi un calendrier de rencontre des membres des coopératives, puis préparé les documents administratifs pour l’adhésion de leur coopérative.
Le projet les appuyait également financièrement dans le démarrage de leur coopérative, en leur fournissant un terrain ou local, les fournitures et frais de démarrage nécessaires. Depuis, 4 coopératives ont débuté leur activité génératrice de revenus, trois coopératives dans la culture du maïs et une coopérative de la vente du haricot.
Une des femmes de la vente du haricot à Ngoma témoigne.
Après la formation gestion coopérative, moi et les autres femmes de la coopérative «ABISHYIZEHAMWE MATYAZO» avons choisi de faire le commerce du haricot, car avec le formateur nous avons compris que cette activité était rentable. Au moment de la récolte de la deuxième saison culturale en juin, quand le coût était en baisse nous avons acheté 7 300 kg que nous avons vendu en une fois à l’école secondaire La Providence à Huye, nous permettant de retirer un bénéfice pour la coopérative.
Nous sommes très contentes d’avoir commencé cette activité.
Nous remercions l’OPDE et L’AMIE qui nous a donné l’argent pour faire le commerce de haricots. Nous espérons continuer notre activité de commerce et avec les bénéfices que nous aurons gagnés, nous les utilisons pour changer les conditions de vie de nos familles. U. Assoumpta
Entre l’achat du haricot et la vente auprès de leur client, les femmes ont dû s’occuper d’entretenir, conserver et entreposer leur produit.
Les femmes entretiennent le haricot pour éviter que les charançons* ne les attaquent pas.
La conservation du haricot dans les sacs après l’entretien
En attendant la bonne saison de récolte pour se réapprovisionner en haricot, les femmes comptent vendre de petites choses dans leur local comme du sel, du sucre, savon, etc.
*Les charançons sont des insectes nuisibles de l’ordre des coléoptères qui se nourrit d’aliments comme la farine, les céréales, le riz, les noix et les haricots secs.
Ce projet est possible grâce au financement d’Affaires mondiale Canada
Projet de L’AMIE-Aide internationale à l’enfance en partenariat avec l’OPDE-Rwanda
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