par Fannie Charette Lemieux, stagiaire PSIJ, automne 2022
36 degrés Celsius, Popoyo, Nicaragua
Cellulaire à la main, grand verre d’eau froide dans l’autre, je voyais pour la première fois la publication de L’AMIE décrivant les stages du Programme de stages internationaux pour les jeunes (PSIJ). En pleine pandémie, mon copain et moi nous nous sommes lancés dans une aventure parcourant toute l’Amérique centrale. Je redoutais mon retour au Canada et revenir dans une routine qui ne me ressemblait plus. La publication de L’AMIE ce jour-là a été ma première étincelle vers l’idée d’une nouvelle trajectoire professionnelle.
22 degrés Celsius, Montréal, Canada
Ça y est. Ma lettre de démission est dûment écrite et envoyée. Je quitte le monde de l’enseignement après plus de 9 ans. J’applique pour le PSIJ en tant qu’agente en gestion de projets pour un organisme en Bolivie, pays que je connais bien, où j’ai été pendant plusieurs mois et qui m’avait marqué par sa beauté, ses gens, son ambiance et son authenticité.
Ce ne fut pas très long avant de débuter le stage. Grâce aux formations prodiguées par L’AMIE, j’ai pu construire de nouveaux savoirs et m’immiscer dans le monde de la coopération internationale. Rapidement, nous avons également été mises en contact avec notre responsable, Mme Hilda, directrice de la Fundacion Winay, organisation partenaire de L’AMIE. Ce début de parcours est non seulement motivant, mais aussi extrêmement enrichissant.
16 degrés Celsius, Sucre, Bolivie
La fundacion Winay est un organisme à but non lucratif qui œuvre dans la lutte pour l’amélioration de la qualité de vie des enfants à travers divers services. Grâce aux activités mises en place par les éducatrices du Winay, les enfants développent leur autonomie personnelle, le respect de la différence, de l’équité et l’inclusion sociale et bien d’autres.
Faire partie d’un stage PSIJ en virtuel, c’est une occasion unique de se bâtir un coffre à outils rempli de compétences transversales à réinvestir dans tous les domaines. La pandémie a eu son lot de conséquences, dont celle du travail à distance. Nous devrons tous et toutes modifier la façon de travailler, les modalités et les outils à employer et le stage m’a permis de développer des instruments d’évaluation et de communication propices au travail multiculturel et accessible à tous et toutes. Cela est un défi en soi, mais un défi qui devient la norme. Ce genre de travail demande du temps, de l’indulgence et une ouverture de la part du partenaire à faire les choses autrement. Heureusement, le partenaire a fait preuve de toutes ces qualités et ensemble, nous avons pu co-construire et enrichir nos compétences respectives.
Quant au travail lié à la gestion de projets, j’ai découvert des habiletés administratives que j’ignorais posséder. Malgré tout, je crois que ma voie sera davantage orientée vers le travail concret sur le terrain. Je suis très reconnaissante d’avoir pu faire cette réalisation dans une posture de stagiaire et non d’employée.
4 degrés Celsius, Montréal, Canada
Le PSIJ avec L’AMIE est maintenant terminé et ce fut une opportunité de travail de coopération internationale organisée dans la bienveillance, la communication et l’engagement. Il a été pour moi un moyen de développer plusieurs compétences, d’enrichir mes connaissances et de participer activement au quotidien des éducatrices de la Fundacion Winay, bien qu’étant à distance. L’apport d’un.e stagiaire en présentiel dans les divers milieux doit être d’autant plus enrichissant. Si j’avais à recommander une expérience, dans le domaine, je n’hésiterais pas à proposer le PSIJ à quiconque.
Sur la photo: Fannie à droite au bout sur la photo. Elle en rencontre virtuelle avec les autres stagiaires PSIJ de la cohorte de l’automne 2022 ainsi que deux personnes responsables du PSIJ à L’AMIE.
Le programme de stages internationaux pour les jeunes (PSIJ) est financé par Affaires mondiales Canada.
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