Voilà plus d’un mois que nous avons foulé le sol malgache. Doucement, nous apprécions le rythme de vie de nos familles d’accueil et nous participons à celles-ci. Les matinées glaciales (exagérément ressenties par Délicia et ses quinze manteaux) et les après-midis ensoleillés bercent nos journées chargées.
Notre grande liberté au travail nous a amenées à développer ingéniosité et débrouillardise. Les résultats de nos efforts se concrétisent sous nos yeux plus les jours avancent. À SPVF, nous devons autant nous asseoir et organiser, planifier et structurer nos journées, que faire un travail manuel, les mains dans la terre ou en peinturant (la peinture à l’huile est un souvenir que Klaudette pourra ramener dans ses bagages, à jamais).
Nous faisons beaucoup d’activités en partenariat avec la communauté d’Androvakely, dont la poterie (Aurélie y serait encore si la lumière du jour n’était pas une contrainte… Alors que Florence préfèrerait rentrer avant le premier rayon du coucher du soleil… vampire?). Entre notre travail à SPVF et notre vie de famille, notre vie de groupe est pétillante. Les activités ne manquent pas, c’est même un enjeu de décider entre toutes les invitations reçues par la communauté (Jeanne les accepte TOUTES). Les matchs de soccer de la Coupe d’Afrique des Nations, les randonnées et les fêtes malgaches se succèdent avec entrain. Plus le stage avance, plus nous devons faire preuve d’écoute et d’ouverture face aux besoins de chaque membre du groupe. Naturellement, passer beaucoup de temps ensemble amène des frictions et notre réalité d’ici prend beaucoup de place dans nos vies, mais les dépassements et les apprentissages sont quotidiens. On se relève les manches grâce à Arianne, qui heureusement, ne manque aucune occasion de nous ramener à l’ordre!
La santé du groupe se porte plutôt bien, malgré quelques inconforts physiques (heureusement que Mégane possède un paquet d’huiles essentielles qui répondent à nos besoins, même pour les maladies qui n’existent pas encore, générosité de son héritage maternel). Les distances à Madagascar sont trompeuses! Nous découvrons les transports de la ville peu à peu. En ce sens, Clara, notre responsable de stage, représentera le Canada aux prochains Olympiques à la marche rapide, lorsqu’elle doit traverser Anstirabe pour faire le suivi avec nos familles d’accueil. Notre mi-stage qui approche sera un beau moment pour nous permettre de renouveler nos forces et de faire le plein.
Avec beaucoup d’humour, veloma à tous!
À la couleur de chacune des stagiaires QSF 2018-2019 Madagascar, SPV Felana
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