Par Breanna Clark (Stagiaire PSIJ, été 2022)

De Juin à septembre, j’ai eu le plaisir de travailler auprès de la Asociación Cristiana de Jóvenes en Nicaragua (le ACJ-YMCA Nicaragua) en tant que stagiaire en monitorat et évaluation. Ce stage était organisé et administré par l’AMIE-Aide internationale à l’enfance et rendu possible grâce au Programme de stages internationaux pour les jeunes (PSIJ) financé par Affaires mondiales Canada. Cette expérience m’a permis de contribuer aux efforts du ACJ-YMCA Nicaragua et d’apprendre au sujet du Nicaragua tout en développant mes compétences professionnelles, particulièrement celles liées au télétravail (l’organisation en contexte de travail à distance, les bonnes pratiques de communication virtuelle, l’utilisation de divers logiciels utiles au télétravail, etc.).
La pandémie a affecté les méthodes de travail en coopération internationale de manière irréversible. Bien que la majorité des effets de la crise sanitaire soient négatifs, elle a généré au moins un développement constructif: le travail virtuel est devenu beaucoup plus répandu et permet désormais des opportunités professionnelles qui n’existaient pas auparavant. Dans le cas du domaine de la coopération internationale, il est maintenant possible de faire des stages et du bénévolat à distance. Bien sûr, il est impossible d’effectuer toutes les tâches impliquées dans un stage sur le terrain, mais il est tout de même possible de soutenir une organisation partenaire en virtuel. Dans mon cas, un stage en présentiel n’était pas possible. Alors, cette opportunité de télétravail m’a permis d’entamer un projet de coopération internationale que je n’aurais pas pu faire autrement. De plus, puisque les stagiaires ne doivent pas se déplacer via avion, il y a moins de gaz à effet de serre !
L’organisation pour laquelle je travaillais, la ACJ-YMCA Nicaragua, est une organisation à but non-lucratif qui œuvre à créer des opportunités pour la jeunesse; à stimuler l’économie locale en montant des initiatives d’entrepreneuriat et d’employabilité chez les jeunes; à renforcer la stabilité alimentaire; à créer des initiatives concernant la santé; à soutenir le milieu familial en général, etc. Un exemple d’un de leurs projets est l’enseignement de l’agriculture durable (les bonnes pratiques d’engrais vert, d’entreposage de grains, de diversification des cultures, etc.) dans les communautés de La Corona et Wirruca.
Personnellement, mon rôle en tant que stagiaire en monitorat et évaluation consistait à développer des outils qui permettent de faire des analyses quantitatives et qualitatives de leurs opérations afin d’optimiser l’utilisation de leurs ressources et de voir à quel point l’organisation a atteint les objectifs détaillés dans leur plan stratégique quinquennal. Bien que j’avais des compétences transférables à ce poste que j’avais acquises préalablement, je n’avais jamais fait du monitorat ou de l’évaluation de manière professionnelle. Alors, au début du stage, j’ai eu la chance d’effectuer des formations sur ces sujets. À la fin du stage, j’ai pu développer plus de cinq outils de monitorat et d’évaluation pour la ACJ-YMCA Nicaragua. C’était très satisfaisant!
En conclusion, j’ai beaucoup apprécié mon stage avec l’ACJ-YMCA Nicaragua et l’AMIE. J’aimerais bien continuer dans le domaine de coopération internationale et faire un stage en présentiel la prochaine fois.
Le programme des stages internationaux pour les jeunes (PSIJ) est financé par Le développement international du Canada – Affaires mondiales Canada.
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